Expositions précédentes

Marie-Josée Laframboise

Combinaisons aléatoires, impressions numériques

2 septembre au 4 octobre 2019

Née à Québec, Marie-Josée Laframboise vit et travaille à Montréal. Titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques (1987) de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), elle obtient en 2002 une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia.


En 2000, au cours de sa maîtrise en arts visuels, elle participe à un échange international à la Glasgow School of Art. Ses œuvres ont été présentées dans le cadre d’exposition individuelles et collectives notamment, la Galerie d’art d’Ottawa; le Musée d’art de Joliette; le centre de diffusion et de production de la photographie VU; la Southern Alberta Art Gallery; Le Quartier, Centre d’art contemporain (Quimper); le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (Nice); la Kunstraum Dornbirn (Autriche); le Musée régional de Rimouski; le Centre d’art contemporain (Bruxelles); la Galerie de l’UQAM; le centre Langage Plus; le centre d’exposition CIRCA; Occurrence espace d’art et d’essai; l’Espace-musée de Québécor; la Grenfell Campus Art Gallery; et la Art Gallery of Hamilton.


On trouve ses oeuvres au sein de collections privées et publiques importantes, dont la collection Prêt d’oeuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée d’art de Joliette, la collection du Cirque du Soleil ainsi que celle de la Fondation Christoph Merian, en Suisse.


Ma démarche sculpturale prend principalement la forme d’installations in situ qui construisent, dessinent, configurent ou capturent un territoire, en tirant parti de l’étendue du lieu, de ses contraintes, du matériau employé et des ressources présentes sur place. Mes installations peuvent aussi être appréhendées d’un point de vue graphique, dans la mesure où elles relèvent directement de l’acte de tracer, sur une surface, des figures d’éléments en réseau, faisant parfois référence aux structures de systèmes mathématiques tels que les points d’inflexions et de rebroussement, le vecteur ou la courbe de Bézier. Le fil, le tube, le filet, les segments de cerceaux viennent emplir les lieux, tandis que les matières greffées aux parois de l’espace d’exposition – mur, plafond, colonne, poutre, sol – créent des parcours inhabituels, nous invitant à circuler à l’intérieur de structures ou, au contraire, à éviter certains lieux de passage préétablis.


En dialogue avec mes recherches sur l’appropriation spatiale et la mise en réseau de multiples matières, ma pratique du dessin, toujours ancrée dans le questionnement sur l’espace, explore et prolonge le concept du réseau. Particulièrement dans les dessins récents, des éléments visuels issus d’un contexte industriel sont intégrés à des compositions abstraites où des référents à la réalité cohabitent avec des figures géométriques. Dans le même esprit, ma recherche consiste également à photographier des câbles électriques qui compartimentent et hachurent le paysage de notre environnement quotidien. Ces enchevêtrements de fils, capturés sous différents angles, deviennent des compositions complexes qui révèlent des réseaux linéaires auxquels nous ne portons généralement guère attention.


Marie-Josée Laframboise


Visitez son site web mariejoseelaframboise.com


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